En fonction de l’individu, plusieurs stratégies alimentaires sont possibles pour réduire la graisse corporelle. Le sujet est abordé en détails à travers l’article – 8 conseils sport-santé pour réussir sa perte de poids – que je vous invite à consulter.
L’hypertrophie indique l’augmentation de la masse et de la taille des muscles. Les experts de cette pratique sont les culturistes – bodybuildeurs – mais beaucoup de gens recherchent ce type de résultats, sans forcément les pousser à l’extrême. Pour suivre cet objectif, il y a 3 priorités.
1/ l’entraînement, qui est généralement basé sur un volume de travail élevé et à intensité modérée. Mais d’autres façons de s’entraîner le permettent aussi, comme les efforts explosifs ou l’entraînement de force, à intensité élevée à très élevée avec un volume d’entraînement faible à modéré. On observe aussi qu’un mélange d’efforts explosifs et de force, comme le CrossFit, peut développer la masse musculaire.
2/ s’octroyer suffisamment de repos et de sommeil, période durant laquelle le système hormonal va pourvoir être effectif et jouer son rôle réparateur et constructeur. Sans cette phase, impossible de développer une masse musculaire conséquente.
3/ enfin, une nutrition adaptée avec un apport en protéines régulier pour accompagner la construction des fibres musculaires; un apport suffisant en graisses pour apporter l’énergie sur la durée ainsi que des glucides pour tenir plus facilement durant les efforts et stocker le glycogène. Le glycogène va être accompagné de rétention d’eau, ce qui va “ gonfler ” le muscle.
Pour plus de détails sur la prise de masse, je vous invite à aller lire l’article – Se muscler : pourquoi et comment ? Les bases. – qui permet de poser les bases de l’entraînement et de l’alimentation en prise de muscles.
Le travail de la force va nécessiter un entraînement différent et donc des apports nutritionnels différents. L’entraînement spécifique sera basé sur un volume plus faible et des efforts explosifs à haute intensité, qui contrastent avec l’hypertrophie. Cet effort va surtout faire appel aux branches anaérobiques. Cela nécessitera aussi une nutrition riche en oméga 3, en vitamines et minéraux pour régénérer le système nerveux. Sur le plan macro-nutritionnel, à moins de suivre un régime cétogène efficace – ou faible en glucides – dans lequel le corps arrive à produire son propre glucose, il faudra avoir un apport en glucides régulier dans les repas pour stocker du glycogène, important dans les effort courts.
L’endurance, en général, va faire appel à notre performance cardio-vasculaire. C’est un effort long à plutôt faible intensité. Encore plus que pour l’hypertrophie, l’endurance va requérir un apport en glucides et en graisses. La filière qui sera primordiale dans cet effort sera la respiration cellulaire – aérobie -, dans laquelle des réserves en glucides seront utilisées avant les réserves en graisses.