Pour le fructose, la plupart des études sont faites sur des rats ou des souris. Or, on sait que le métabolisme du fructose est différent de chez les être humains qui ont un métabolisme qui convient parfaitement à l’assimilation du fructose. Les fruits représentent une source alimentaire naturelle et ancestrale pour nous et pas pour des rongeurs. Dés lors, comment utiliser ce type d’études pour étayer des conclusions au sujet des fruits et de leurs effets potentiellement négatifs sur nous ? Cela n’a pas de sens ! Et les fruits, tout comme le miel, c’est pas que du fructose, ce n’est pas du fructose pure.
Les fruits ont été pendant des millions d’années la seule et unique source d’énergie glucidique. Une source 100% naturelle. Sans fruits, nous n’avions accès à aucun sucre. Le corps réagit donc très bien à la consommation de fruits et notamment au fructose qu’ils contiennent. Par ailleurs, l’énergie des fruits consommée est stockée sous la forme de graisse mono-saturée, qui est la forme de stockage la plus simple et la plus naturelle pour l’organisme humain. Elle ne crée aucune perturbation, contrairement aux céréales, aux huiles et aux produits industriels et transformés. L’utilisation de cette énergie stockée en graisse de réserve sera d’autant plus facilement « libérable » pour l’utiliser comme source énergétique au besoin.
Par ailleurs, il n’existe aucune corrélation, aucune preuve que la consommation de fruits pourrait être à l’origine de dysfonctionnements métaboliques. Aucune. Il n’existe aucune étude sérieuse à ce sujet. Ce qui est très généralement la cause de troubles métaboliques, c’est la combinaison d’un mode alimentaire hyper glucidique à base de céréales (pain, pâtes, semoule, farine, barre de céréales, gâteaux sucrés et salés, pâtisseries) – qui sont en fait des sucres combinés à des opioïdes – de produits sucrés et hypercaloriques (pâte à tartiner, alcool, confiture, soda, frites), et une consommation non négligeable d’huiles végétales raffinées (maïs, tournesol, colza, margarine, palme), notamment en friture.