Faut-il craindre le sucre des fruits et du miel pour notre santé ?

Miel fruits et santé

Le miel et les fruits sont des aliments présents dans la nature et consommés par nos ancêtres depuis des millions d’années. Mais il existe une pensée réductrice à propos des macronutriments et des micronutriments dans l’alimentation et les études nutritionnelles qui encouragent la dogmatisation du miel et des fruits.

Pour faire preuve de bon sens et de clairvoyance, il convient de mettre les choses en perspective d’un point de vue évolutif. Comment des aliments qui ont été consommés par nos ancêtres pendant des millions d’années pourraient être mauvais pour nous ? Car les preuves anthropologiques et actuelles sont là. Les peuples autochtones et les tribus indigènes qui continuent de vivre en dehors du monde civilisé dans lequel nous vivons et qui consomment une alimentation ancestrale à base de produits animaux, de miel et de fruits – comme les Hazda ou les Massaî et pleins d’autres ! – sont exempts de diabète, de problèmes cardiovasculaires, d’hypertension ou de surpoids.

En fait, on ne peut pas comparer un aliment entier naturel complexe à des molécules que l’on isole de son ensemble, cela ne marche pas comme ça. C’est pourtant ce que font beaucoup d’études au sujet du fructose et du glucose en comparant une partie de la composition de produits naturels à des produits artificiels composés uniquement de sucre sans aucune complexité. Les études qui utilisent du pure fructose ou du pure glucose ou du pure saccharose (moitié pure fructose + moitié pure glucose) font preuve d’isolation et omettent complètement que cela n’existe pas dans la nature. La complexité alimentaire de la nature ne permet pas ce genre d’analyse et n’implique donc pas les résultats/les effets que ces études mettent en avant.

Les industriels du miel ne veulent pas notre bien, ils veulent faire du profit : 75% de la production mondiale de miel vient de Chine. Le reste c’est une histoire d’étiquetage et de packaging. Cette horreur là est clairement nocive car c’est à peu près que du sucre et … du sucre. Ce miel industriel et pasteurisé est dénaturé et transformé. Ce n’est pas du miel car les parties vivantes du miel ont été massacrées et que la contenance a changé. Les apports et les effets sur le corps seront donc tout à fait différent qu’avec du miel brut naturel.

C’est d’ailleurs le même principe avec les produits laitiers. Du vrai lait, c’est du lait cru pas du lait UHT ou pasteurisé qui est un lait mort. Un vrai fromage c’est un fromage à base de lait cru. Le miel – le vrai miel – est cru, frais, local et organique. Vous l’aurez compris, quand on parle de miel, on ne parle pas du miel que l’on retrouve en grande surface à (très) bas prix. Mais d’un miel 100% naturel, brut qui n’a pas été modifié. Ce produit là, c’est du miel. Et ce produit est d’une rare qualité pour notre organisme.

Le vrai miel est normalement composé de 50% de glucose et de 50% de fructose. Et le saccharose est un mélange de glucose et de fructose. Ce qui fait que le miel est du saccharose. Mais le miel n’est pas que sucre – que du saccharose. C’est un aliment complexe naturel que l’on ne peut pas comparer avec des produits artificiels à base de pure fructose ou de pure glucose comme le coca-cola. Comme nous l’avons dit, un aliment entier naturel c’est bien plus que des molécules isolées sans aucun autre aspect que leur seul apport en sucre.

Le miel est une forme de nourriture évolutive cohérente qu’on ne peut surtout pas résumer à du sucre uniquement. Le miel est composé d’acides aminés et d’anti-oxydants puissants. Le miel contient de la L-arginine et de la citruline – deux des principaux acides aminés présents dans le miel que l’on retrouve également dans la viande et les organes. Ces deux acides aminés participent à la prévention de l’hypertension et de l’hyper sécrétion de l’insuline. Par exemple, chez les personnes présentant des niveaux élevés de triglycérides dans le sang ou des troubles métaboliques – comme le diabète – la consommation de miel naturel cru diminue la glycémie (taux de sucre dans le sang) et les lipides sanguins.

Pour le fructose, la plupart des études sont faites sur des rats ou des souris. Or, on sait que le métabolisme du fructose est différent de chez les être humains qui ont un métabolisme qui convient parfaitement à l’assimilation du fructose. Les fruits représentent une source alimentaire naturelle et ancestrale pour nous et pas pour des rongeurs. Dés lors, comment utiliser ce type d’études pour étayer des conclusions au sujet des fruits et de leurs effets potentiellement négatifs sur nous ? Cela n’a pas de sens ! Et les fruits, tout comme le miel, c’est pas que du fructose, ce n’est pas du fructose pure.

Les fruits ont été pendant des millions d’années la seule et unique source d’énergie glucidique. Une source 100% naturelle. Sans fruits, nous n’avions accès à aucun sucre. Le corps réagit donc très bien à la consommation de fruits et notamment au fructose qu’ils contiennent. Par ailleurs, l’énergie des fruits consommée est stockée sous la forme de graisse mono-saturée, qui est la forme de stockage la plus simple et la plus naturelle pour l’organisme humain. Elle ne crée aucune perturbation, contrairement aux céréales, aux huiles et aux produits industriels et transformés. L’utilisation de cette énergie stockée en graisse de réserve sera d’autant plus facilement « libérable » pour l’utiliser comme source énergétique au besoin.

Par ailleurs, il n’existe aucune corrélation, aucune preuve que la consommation de fruits pourrait être à l’origine de dysfonctionnements métaboliques. Aucune. Il n’existe aucune étude sérieuse à ce sujet. Ce qui est très généralement la cause de troubles métaboliques, c’est la combinaison d’un mode alimentaire hyper glucidique à base de céréales (pain, pâtes, semoule, farine, barre de céréales, gâteaux sucrés et salés, pâtisseries) – qui sont en fait des sucres combinés à des opioïdes – de produits sucrés et hypercaloriques (pâte à tartiner, alcool, confiture, soda, frites), et une consommation non négligeable d’huiles végétales raffinées (maïs, tournesol, colza, margarine, palme), notamment en friture.

En conclusion

Pour mieux comprendre comment un aliment nous affecte, il est essentiel d’avoir une vision globale et de contextualiser la chose dans une perspective évolutive. Isoler des éléments d’un aliment et le décontextualiser de son environnement anthropologique et biologique est une grave erreur. Le miel et les fruits sont des produits de la Nature indispensables à notre organisme car ils sont une source naturelle de sucre/de glucides dont nous avons besoin pour fonctionner de manière optimale.

De plus, ils regorgent de ressources de haute valeur biologique (acides aminés, minéraux et vitamines) que le corps utilise très bien puisqu’il a l’habitude de fonctionner avec depuis des millions d’années. La qualité de ces sucres est la meilleure pour l’organisme humain contrairement aux sucres issu des céréales ou de sures industriels et raffinés. Le traitement de ces derniers par le corps est  néfaste pour la santé et la composition corporelle. Les fruits et le miel devraient représenter une partie non négligeable de notre apport journalier en glucides avec d’autres aliments glucidiques naturels comme le riz, la patate douce et certains légumes comme les courges d’hiver et d’été.

Ce qu’il faut retenir

  • Valoriser le miel et les fruits dans votre alimentation
  • Choisir un miel cru, local, artisanal, le plus frais et sombre possible
  • Manger des fruits locaux de saison et de culture biologique ou raisonnée

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