GABA : frein de stationnement
Le GABA est le neurotransmetteur inhibiteur du glutamate. La fonction principale est la réduction de l’anxiété et de la peur en réduisant l’activité neuronale. Impact important sur la santé du système digestif car essentiel pour la mobilité intestinale. Le GABA est également nécessaire à la régénération des cellules qui produisent l’insuline. La carence en GABA peut conduire à une humeur dépressive, une perception accrue de la douleur, plus d’anxiété et d’agressivité et des problèmes de constipation.
Les solutions pour augmenter les niveaux de GABA :
– vitamines B6, B7 (inositol), B12
– taurine, magnésium, L-théanine (acide aminé présent dans le thé vert)
Sérotonine : pédale de frein
La sérotonine est le neurotransmetteur inhibiteur de la dopamine. Comme le GABA (qui est l’inhibiteur du glutamate), la sérotonine joue aussi un rôle clé dans la réduction de l’anxiété en participant à l’amélioration du bien-être et à la réduction de la perception de la douleur.
L’une des principales différences entre GABA et la sérotonine est qu’un faible taux de sérotonine provoque un individu à devenir extrêmement organisé, à la limite du TOC, ainsi qu’à éviter de nouvelles connexions sociales. Alors qu’avec de faibles niveaux de GABA, les individus deviennent assez désorganisés et trop émotifs.
Par ailleurs :
– trop de sérotonine conduit à une baisse des niveaux de dopamine et donc à une baisse de la motivation, du tonus musculaire et de l’énergie, à de la procrastination et de la paresse.
– pas assez de sérotonine conduit à une surproduction d’adrénaline (la sérotonine convertit la dopamine en adrénaline pour compenser).
Solutions pour favoriser la sérotonine : mélatonine (prise le soir), taurine de magnésium, vitamine B6, thé vert ou extrait de thé vert (EGCG) ou L-théanine
Solutions pour limiter la sérotonine : BCAA (acides aminés) et tryptophane (précurseur de la sérotonine)
Les personnes avec de faibles niveaux d’inhibiteurs présentent une difficulté à calmer le cerveau se traduisant par :
- 1/ une difficulté à dormir, de l’anxiété et une réflexion excessive
- 2/ une difficulté à récupérer après un entraînement intense
- 3/ une désensibilisation des récepteurs adrénergiques
- 4/ un épuisement de la dopamine
- 5/ des niveaux de cortisol chroniquement élevés conduisant à affaiblir le système immunitaire