Ce régime est davantage un mode de vie qui ne laisse pas indifférent. Le véganisme ou le végétalisme, est une façon de vivre et un mode de consommation qui cherchent à exclure l’exploitation et l’abattage des animaux, que ce soit pour se nourrir, se vêtir, se soigner. En fait, un vegan essaie de vivre sans faire souffrir les animaux. Par conséquent, il exclut tout produit qui porte atteinte aux animaux dans son alimentation, mais aussi dans les autres facettes de sa vie. Il ne porte pas de laine, pas de cuir ; il n’utilise pas de produits cosmétiques testés sur les animaux, etc… Le concept clé du véganisme est basé sur le refus de l’exploitation animale.
Malheureusement, si cela paraît être une cause noble et juste à la lumière de problématiques modernes, il existe des carences importantes dans le régime végétalien. En effet, être vegan implique systématiquement une supplémentation au risque de mettre en danger sa santé. Il ne peut donc pas constituer un mode alimentaire sain en lui-même, de par son exigence à se complémenter. Si des millions de gens pratiquent cette alimentation dans le monde, et qu’il est possible de se « vivre » sans produits animaux, la santé est clairement impactée. Il y a d’ailleurs un nombre croissant d’anciens végan qui ont réintégré des produits animaux dans leur alimentation ou qui ont quitté complètement ce type de régime, et qui à l’opposé ont adopté un régime où les produits animaux occupent une place centrale.
L’absence de produits animaux peut être compliquée à remplacer, car une viande ou un poisson vont apporter à la fois des protéines et des graisses de façon condensée, ainsi que des micronutriments (vitamines et minéraux) qui sont rares ou absents du monde végétal, comme la vitamine B12 (c’est ce que l’on appelle la densité nutritionnelle). À cela s’ajoute la notion de biodisponibilité. La biodisponibilité correspond à la proportion d’un nutriment ingéré, qui est absorbée par la muqueuse intestinale et qui est susceptible d’être disponible pour les besoins du corps. Plus la biodisponibilité d’un aliment est élevée, plus le corps va pouvoir utiliser et assimiler les micronutriments de cet aliment. Et les produits animaux ont une biodisponibilité largement supérieure à celle des végétaux, qui présentent en plus un caractère toxique.