Les deux principales infections alimentaires sont la salmonellose et la listériose. La salmonellose est dû à la salmonelle, bactérie présente sur des aliments crus ou mal cuits. La listériose peut provoquer un avortement, un accouchement prématuré ou une infection néonatale grave. Elle peut entraîner une septicémie ou une infection du système nerveux central du nouveau-né. Ces deux principaux risques donnent lieu à des infections peu fréquentes mais, dans le cadre d’une grossesse, peuvent s’avérer lourdes de conséquences pour la santé du futur bébé.
Pour éviter ces infections alimentaires pendant la grossesse, il faut éviter les viandes non cuites ou peu cuites, les œufs crus et les produits à base d’œufs crus, le poisson cru, laver les fruits et les légumes et se laver les mains avant de cuisiner et avant chaque repas.
Il apparaît aussi important de limiter le plus possible les aliments à caractère allergène qui peuvent influencer le bébé dans son futur rapport à ses aliments. En d’autres mots, il est fort probable que le bébé contracte des allergies dans le ventre de sa mère en fonction de ce qu’elle va manger. Les aliments à éviter sont ceux qui présentent beaucoup d’anti-nutriments : les fruits à coque, les légumineuses, les céréales, les brassicacées, les crucifères et les tubercules. Pour les consommer, il existe différents moyens: le trempage, la fermentation et la cuisson.
Enfin, le diabète gestationnel est un risque assez fréquent chez les femmes enceintes pré-résistantes à l’insuline et/ou qui ont une alimentation hyper-glucidique pendant la grossesse, et notamment à base de glucides rapides et de mauvais qualités (raffinés, industriels). Étant donné la faible activité et dépense énergétique de la femme enceinte, surtout les deux derniers mois, il apparaît important de limiter la part des glucides et de favoriser les protéines et les graisses le plus possible.